Portrait de Mohamed Lamine, professeur en Sciences de l’Éducation et Didactique des Disciplines à l’ISES

De passage à l’INSHEA dans le cadre d’une mobilité enseignante Erasmus+, Mohamed Lamine Ben Abderrahman professeur en Sciences de l’Éducation et Didactique des Disciplines à l’Institut Supérieur de l’Éducation Spécialisée (ISES) de Tunis nous présente son parcours et ses recherches autour de la condition handicapée en Tunisie.

De passage à l’INSHEA dans le cadre d’une mobilité enseignante Erasmus+, Mohamed Lamine Ben Abderrahman professeur en Sciences de l’Éducation et Didactique des Disciplines à l’Institut Supérieur de l’Éducation Spécialisée (ISES) de Tunis nous présente son parcours et ses recherches autour de la condition handicapée en Tunisie.

Portrait de Mohamed Lamine Ben Abderrahman


Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
En 1975, alors que j’ai dix-huit ans, je deviens instituteur. Quelques années plus tard, je rejoins la France où j’enseigne la langue arabe aux enfants d’émigrés en école primaire.
Avec une maîtrise de Psychologie et d’Arabe, je me tourne ensuite vers l’enseignement secondaire en 1988. Après ma thèse en Belgique, j’intègre l’enseignement supérieur en 1994. Aujourd’hui, je suis professeur en Sciences de l’Éducation et Didactique des Disciplines à l’Institut Supérieur de l’Éducation Spécialisée (ISES) de Tunis.

Comment avez-vous connu l’INSHEA ?
J’ai rencontré Fréderic Reicchart, maître de conférences en sociologie à l'INSHEA, lors d’un colloque sur la francophonie en 2016. Nous avons mis en place le projet Erasmus+ pour la mobilité enseignante.
Cette semaine, je suis intervenu dans un cours du Master PIH A2 pour discuter de la représentation du handicap en Tunisie au travers des sobriquets, proverbes et manuels scolaires.
J’ai ensuite présenté une conférence sur « (l’) Étude comparée entre approche pédagogique et didactique du handicap dans le domaine de la recherche scientifique ». Une réflexion sur le triangle ortho-pédago-didactique qui met l’accent sur le socio-affectif entre les intervenants et les apprenants.
J’interviendrai enfin sur les politiques publiques tunisiennes en matière de handicap.

Que vous apporte cette mobilité Erasmus+ ?
Cet échange me permet de partager mes expériences et d’affiner mes recherches et ainsi d'alimenter de nouvelles publications.
Nous recevrons Zineb Rachedi, maître de conférences en sociologie et directrice adjointe du Grhapes à l’INSHEA, à Tunis dans quelques semaines et j’espère que nous pourrons initier un projet de mobilité étudiante dans un avenir proche.

Quels sont vos projets autour du handicap ?
L’ISES possède déjà une unité d’application qui scolarise et forme des enfants en situation de handicap mental léger. Nous réfléchissons à l’élaboration d’une licence appliquée sur l’autisme.
Je travaille aujourd’hui sur un projet de création d’un centre pour l’autisme en Tunisie avec l’association Les tunisiens des deux rives.
 

Pour aller plus loin : 

Le site de l'ISES

Le site de l'association Les tunisiens des deux rives

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