Dans le cadre du programme Erasmus+, Paul Colin, ingénieur d’études au laboratoire Grhapes de l’INSEI, est parti en mobilité Erasmus au Bochum Center for Disability Studies (BODYS) en Allemagne. Il nous parle de son expérience.
Quel est ton rôle, ta fonction et/ou ton sujet de recherche à l’INSEI ?
« Je suis ingénieur d’études pour le Groupe de recherche sur le handicap, l’accessibilité, les pratiques éducatives et scolaires (Grhapes), j’assiste les chercheurs et chercheuses dans le montage de leurs projets de recherche, dans l’analyse de leurs données et dans le partage de la science ouverte.
Je suis aussi délégué à la protection des données pour l’INSEI, je dois ainsi organiser la conformité de l’institut au regard de la législation des données personnelles, et conseiller autour de l’exploitation des données personnelles. »
Comment a été déterminé ton choix de partir en mobilité au sein de l'établissement qui t'a accueilli ?
« Plusieurs raisons ont guidé mon choix :
- la volonté de tisser pour l’INSEI des partenariats avec des institutions allemandes. Il me semble que nous n’avons que peu de contacts avec ce pays, en tout cas dans nos projets de recherche,
- le souhait de continuer à me former dans un laboratoire de recherche et à la recherche participative et aux Disability studies,
- la volonté de me confronter aux enjeux de la protection des données dans un autre pays et de pouvoir observer des bonnes pratiques,
- l'envie de me mettre au défi de travailler dans une autre langue et de rencontrer de nouvelles personnes. »
Comment s’est organisée ta semaine ?
« Ma semaine avait été préparée par une consœur au Bochum Center for Disability Studies (BODYS).
Elle consistait à assister à des cours dispensés à des étudiants et étudiantes, à rencontrer et discuter avec les scientifiques, à répondre à leurs questions tout en posant les miennes, mais aussi à rencontrer et apprendre du data manager et du DPO de l’institution. J’ai également pu présenter l’INSEI et sommairement le système français de l’éducation inclusif aux étudiants et étudiantes. »
Au niveau professionnel, que t’a apporté la mobilité Erasmus ?
« J’ai pu développer une confiance en moi sur ma capacité à m’exprimer et à me faire comprendre en anglais.
J’y ai découvert un autre système éducatif aux questionnements très similaire à ceux français. J’ai pu ainsi élargir mes contacts et les mettre au service du laboratoire de recherche. »
Y aura-t-il une continuité de tes relations avec les personnes que tu as rencontrées durant la mobilité ?
« Lors de ma mobilité, plusieurs membres de Bodys ont déclaré vouloir effectuer une mobilité Erasmus+ dans notre institut. »
Pour en savoir plus sur le programme Erasmus+
Site internet : agence.erasmusplus.fr
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